Importance de la définition des objectifs pour une stratégie de communication
Avant de se lancer dans une campagne de communication et de construire une stratégie de communication, il convient de se demander : Pourquoi ? À quels objectifs la campagne de communication en question doit répondre ?
Nous pouvons lancer toutes les campagnes de communication que nous souhaitons, si des objectifs n’ont pas été formalisés au préalable, vous pouvez être sûr que votre campagne manquera de cohérence, et ne répondra pas à vos objectifs.
Les différentes catégories d’objectifs de communication
En effet, après avoir déterminé le positionnement de la communication, la réflexion menée porte sur les objectifs d’une stratégie de communication. De nature qualitatifs, les objectifs de communication sont classifiés en 3 catégories, ils permettent de faire connaître votre entreprise (objectifs cognitifs), faire aimer votre entreprise par vos cibles (objectifs affectifs) et faire agir vos cibles (objectifs conatifs).
Savoir hiérarchiser les objectifs de communication vous permettra ensuite de mieux orienter votre plan média.
Campagne de communication : Faire connaître votre marque pour accroître sa notoriété
La première des choses lorsque nous lançons une campagne de communication est de vous faire connaître. C’est la première étape d’une stratégie de communication efficace, de faire savoir qui vous êtes, ce que vous faites etc. Nous avons ici comme enjeu, la notoriété. Il est important à ce stade d’éveiller l’attention de vos cibles afin qu’elles aient envie d’en savoir plus.
Ici, il s’agit de tout mettre en œuvre pour accroître la notoriété de votre marque. Il existe plusieurs niveaux de notoriété :
- Le « top of mind » : lorsque votre marque est directement présente à l’esprit des consommateurs
- La notoriété spontanée : votre marque est présente à l’esprit des consommateurs
- La notoriété assistée : votre marque est reconnue
- Marque inconnue : comme son nom l’indique, votre marque n’est pas connue du public.
Vous l’aurez compris, le but des objectifs cognitifs est d’atteindre un niveau de « top of mind ».
Faire aimer votre marque : Créer une connexion émotionnelle
Vous avez réfléchi aux objectifs d’une stratégie de communication visant à accroître votre notoriété. Il est maintenant temps de penser à l’aspect affectif, à vous « faire aimer ». Après la notoriété, viennent les objectifs d’image, ceux qui permettent de transmettre vos valeurs, votre positionnement. Le but ici est d’éveiller l’intérêt et le désir chez vos cibles pour votre marque.
Vous cherchez ici à faire adhérer à vos valeurs, à booster votre capital sympathie pour que votre cible s’identifie à votre marque. C’est ce qui fait que le public que vous ciblez se tourne vers vous plutôt que vers vos concurrents. Car au travers des valeurs transmises il développera une confiance et se familiarisera avec votre marque.
Faire agir : Convertir l’intérêt de communication en actions concrètes
Ici, nous faisons appel à l’action du consommateur. Après avoir réfléchi à votre notoriété et à votre image, il est temps d’inciter vos cibles à passer à l’action, à agir.
Ces objectifs de communication ont pour but de donner envie aux consommateurs d’acheter vos produits ou services, de concrétiser tous les efforts fait pour vous faire connaître et vous faire aimer. Le but est de générer un comportement.
Définir le objectifs de communication grâce à la méthode AIDA
Nous pouvons construire les objectifs de stratégie de communication en utilisant la méthode AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action).
Chaque objectif cité avant peut être associé à la méthode AIDA. Nous avons les objectifs cognitifs qui s’apparentent à l’attention, les objectifs affectifs à l’intérêt et au désir et enfin les objectifs conatifs à l’action.
Les objectifs de communication de base sont maintenant identifiés pour attirer des clients à consommer vos produits et/ou services. Il faut maintenant les fidéliser, une fois qu’ils vous connaissent et se sont attachés à vous, grâce à une stratégie de communication efficace et impactante.
